Actuellement plusieurs types de lampes à photopolymériser sont disponibles sur le marché.
A coté des célèbres lampes à halogènes (les anciennes que tous le monde utilise) émerge ce qu'on appelle les lampes à LED (light emitting diode).
Aussi performantes que les halogènes, leurs avantages résident essentiellement dans leur ergonomie (format stylo, autonome, sans fil) et leur durée de vie (10000 heures contre 300h pr halogènes)
Ces lampes ont aussi l'avantage d'émettre un flux d'intensité constante presque tout le long de leur survie.
La plupart de ces lampes atteignent aujourd’hui la puissance de 1200 mw/cm2, classée comme haute intensité. Elle engendre en effet quelques problèmes pendant la réalisation de vos obturations composites.
Principalement un "shrinkage" ou contraction de polymérisation qui fait que, en fonction de la taille de votre obturation et la nature de votre composite, vous aurez soit :
- des fêlures au niveau du joint composite/dent....--> qui donnent des sensibilités post-opératoires et coloration du joint.
- ou des fissures dans la structure de l'obturation qui accélérera sa fracture ou son décollement.
Petite astuce pour éviter cela : Initier la polymérisation du composite pendant quelque secondes ( 3 à 5 s) puis arrêter un moment pour permettre à la pâte composite de fuser ( to flow) et de prendre la position la moins contraignante, puis terminer la photopolymérisation ( de 10 à 40 secondes).